Rythme un peu plus calme, il faut récupérer.

Le car nous dépose sur le parking au centre du charmant et paisible village de Saignes.

Deux groupes sont formés; l’un ira au chemin de croix et l’autre à la vieille Chapelle Notre Dame. Celle-ci, hélas fermée, est perchée sur un piton rocheux d’où nous apercevons, sur la ligne d’horizon, une longue falaise d’orgues basaltiques.
Le groupe pour le chemin de croix  débute la rando par une côte avec un pourcentage élevé qui réveille vite les muscles.
Nous passons devant l’ancien foirail qui, au 16ème siècle, avait une importance considérable dans la région. Les jours de foire, la vie agricole et artisanale était pratiquement arrêtée quatre lieues à la ronde.
Pus loin, nous passons en silence pour ne pas affoler les abeilles devant un rucher d’une vingtaine de ruches.
Quelques dizaines de mètres plus loin nous commençons l’ascension, chacun à son rythme, du fameux chemin de croix, à travers une forêt de chênes et de hêtres à l’ombre et au frais, quel bonheur !
Arrivés sur le plateau chacun se désaltère pour aller ensuite jusqu’au belvédère ; de là une magnifique vue sur la vallée de la Sumène et les Monts du Cantal, ainsi que sur la Vieille Chapelle Notre Dame où était l’autre groupe, s’offre à nous. Les nuages de brumes matinales se dissipent à l’horizon ce qui donne un spectacle encore plus merveilleux dans un silence à couper le souffle.
Après une photo de groupe nous repartons en direction du car mais cette fois-ci en descendant !

Un petit détour par Riom-es-Montagne pour visiter l’espace Avèze, le musée de la gentiane et la fromagerie Belley (encore quelques provisions). L’après-midi, nous suivons un cours d’histoire à Pleaux, par une guide passionnée qui nous fait visiter cette petite cité de caractère avec ses maisons et bâtisses aux toits de Lauze et murs en basalte.

Nous terminons la journée par un sympathique karaoké, l’animateur a bien suivi notre play-liste nous permettant ainsi  de chanter en chœur pour bien terminer la journée et notre dernière soirée.

JOURNEE TRIATHLON

1^ère épreuve : randonnée sportive

Heureusement, il fait très beau car La Cascade de Salins se mérite. Nous nous engageons sur un chemin tranquille vite ombragé qui, progressivement, laisse place à un sentier pentu irrégulier garni de très gros cailloux ronds, plus ou moins glissants, entre lesquels nous calons prudemment nos pieds.

L’exercice se complique à l’approche du pont de singe que tout le monde franchit avec brio. Nous longeons sur notre gauche,  le ruisseau Monzola que nous venons de traverser, sur notre droite les orgues basaltiques et, face à nous, une vue magnifique sur la cascade majestueuse qui semble nous défier du haut de ses 30 mètres. En file indienne, nous progressons jusqu’à atteindre notre but : passer dessous cette cascade puissante qui semble rugir. Elle arrive de la rivière Auze. Encore un petit effort pour grimper le dernier sentier jusqu’au parking.

Pour reprendre des forces, un bon pique-nique s’organise à la gare désaffectée de Drignac (ALLY) d’où nous partons pour vivre une aventure inoubliable :

2^ème épreuve : pédalorail (sorte de voiture à pédales sur rail)

Nous sommes impatients de découvrir ce nouveau mode de transport. Le convoi s’élance très facilement dans la descente pour six kilomètres. Un stop sur le pont pour écouter les explications sur l’histoire de l’évolution du « train » ; mais il fait très chaud et nous sommes pressés de repartir. Terminus, tout le monde descend ; par une manœuvre astucieuse, les « véhicules » font demi-tour afin de repartir en sens inverse et avaler les 6 km du retour. Quelques coups de pédales pour relancer les équipages mais la montée est dure et le rythme est plus lent. Les machines semblent souffrir et les problèmes techniques apparaissent. Le temps se couvre, les nuages deviennent menaçants et, pour pimenter notre aventure, quelques gouttes de pluie se transforment brutalement en une très très forte averse, un vrai déluge, qui s’abat sur nous pendant de longues minutes. En panne. La colonne se distend. Plus personne ni devant ni derrière. A droite comme à gauche, la forêt……rien pour s’abriter. Certains (es) décident de laisser l’engin sur place et de continuer à pied ; d’autres rentrent poussés par la voiture balai.

Nous sommes tous trempés jusqu’à la moelle des os. Certains s’essorent et essaient de se changer dans la petite gare. Vite rentrons pour une douche bien chaude. Pas pu faire de photos de notre état lamentable.

 Nous garderons un souvenir impérissable de ce voyage plutôt particulier et une bonne rigolade après coup.

3^ème épreuve : Danse

La journée n’est pas finie. Après un bon dîner, nous sommes prêts pour apprécier le spectacle les « Gounauds », groupe folklorique auvergnat qui, au-delà de leur prestation, entraîne le public dans leurs danses.

Après cette journée bien remplie, il nous reste juste l’énergie d’aller nous coucher.